Bref, pour ceux qui ne l'auraient pas encore compris... je vais revenir sur la XIVe cérémonie des lutins du court-métrage 2011 sobrement sous-intitulée pour la quatorzième fois, « les meilleurs courts-métrages de l'année ».
Alors c'était le mardi 31 mai dernier, la soirée avait bien commencé au gaumont marignan situé sur les champs.
L'originalité était de mise... en guise de carton d'invitation un ballon de baudruche à gonfler pour pouvoir rentrer. Une idée maligne, ingénieuse et facétieuse, celle d'un petit lutin ?!
Passée cette étape et avant l'ouverture de la salle et le lancement officiel de la cérémonie, un petit cocktail pour patienter... ambiance décontractée, petits canapés et vins pour se préparer.
Une fois le ventre bien tendu et les neurones détendues, les portes s'ouvrent, on pose son cul et la soirée commence.
La maîtresse de soirée est une véritable bout-en-train, une metteuse d'ambiance en robe de soirée, une sacrée « empiafée » que cette Christelle Chollet.
Elle nous (la salle comble) a bien fait rire de son arrivée, le casque de moto encore vissée à la tête à sa remarque sur les "baskets toutes pourries" de Stéphane St Martin, le fondateur des Lutins. Edit et précision à la demance du principal intéréssé : " les baskets pourries étaient des chaussures en cuir écru, patinés...qui faisaient rire Christelle Chollet, certes !".
Le groupe « home » a su mettre l'ambiance avec ses 3 chanteuses avec chacun un timbre très particulier et sa beatbox humaine en guise d'orchestral. Un vrai show digne d'un très bon épisode de Glee !
Sur la scène pour remettre les prix les invités se sont succédés de l'incongrue « Aie » (ça ne s'invente pas !) la maquilleuse japonaise à Thomas Chabrol en passant par Reda Kateb.
En parlant du trophée, c'est le point le moins fort de la soirée, le lutin est modeste, c'est un tube de plastique noir et gris... on est loin des statuettes en or !
Rectificatif : Stéphane St Martin m'a fait remarquer que le lutin n'était pas qu'un vulgaire tube de plastique mais de la "de la VRAIE PEAU DE CROCODILE RETOURNEE", une création de l'artisan maroquinier Pascal Giacomini.
Bref, j'ai l'air con et je demande le pardon. Ca m'apprendra à lire en diagonale tout ce qui ressemble de prés ou de loin à un dossier de presse ^^.
Rectificatif : Stéphane St Martin m'a fait remarquer que le lutin n'était pas qu'un vulgaire tube de plastique mais de la "de la VRAIE PEAU DE CROCODILE RETOURNEE", une création de l'artisan maroquinier Pascal Giacomini.
Bref, j'ai l'air con et je demande le pardon. Ca m'apprendra à lire en diagonale tout ce qui ressemble de prés ou de loin à un dossier de presse ^^.
Bon est quand même même toujours loin des césars ou des oscars et on pose toujours ici le doigt sur le manque de considération pour l'art du court-métrage en France qui manque cruellement de moyens.
En fin de cérémonie, un homme fait irruption sur scène sans y avoir été invité, il s'exclame : « Bonsoir, je suis un inconnu ! » ce qui a pour effet de faire exploser de rire la salle toute entière...
S'enchaînent alors plusieurs minutes de boutades pour notre plus grand plaisir... Pascal Légitimus is on the air !
Ci-joint le palmarès :
LUTIN DU MEILLEUR FILM
Monsieur l'Abbé de Blandine Lenoir
produit par Nicolas Brévière, Local Films
LUTIN DU MEILLEUR FILM D'ANIMATION
Logorama de H5 (François Alaux, Hervé de Crecy et Ludovic Houplain)
produit par Nicolas Schmerkin, Autour de Minuit
LUTIN DU MEILLEUR FILM DOCUMENTAIRE
Birds get vertigo too de Sarah Cunningham
produit Mathilde Wagman, La Fémis
LUTIN DU PUBLIC
Logorama de H5 (François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain)
produit par Nicolas Schmerkin, Autour de Minuit
LUTIN DE LA MEILLEURE RÉALISATION
Rudi Rosenberg pour Aglaée
LUTIN DU MEILLEUR SCÉNARIO
Nicolas Pariser pour La République
LUTIN DU MEILLEUR MONTAGE
Emmanuelle Pencalet pour Aglaée
LUTIN DE LA MEILLEURE PHOTO
Pénélope Pourriat pour Monsieur l'Abbé
LUTIN DE LA MEILLEURE ACTRICE PRINCIPALE
Géraldine Martineau pour Aglaée
LUTIN DU MEILLEUR ACTEUR PRINCIPAL
Xavier Gallais pour L'Amour propre
LUTIN DU MEILLEUR SON
Cédric Lionnet et Vincent Pateau pour C'est plutôt genre Johnny Walker
LUTIN DES MEILLEURS DÉCORS
Théophile de Montalivet pour Monsieur l'Abbé
LUTIN DE LA MEILLEURE MUSIQUE ORIGINALE
Olivier Babinet et Vincent Pateau pour C'est plutôt genre Johnny Walker
LUTIN DES MEILLEURS EFFETS SPÉCIAUX
Hendrick Dusollier pour Babel
LUTIN DES MEILLEURS COSTUMES
Claire Gérard-Hirne pour Monsieur l'Abbé
Après la remise des prix, place à la nuit des lutins, une sélection de huit-court métrages que vous pourrez retrouver prés de chez vous dans vos multiplexes Pathé et Gaumont le 16 juin.
Une sélection éclectique et sympathique bien qu'inégale.
Il y en a pour tout les goûts : de l'animation, de la comédie, du drame, etc, etc...
La sélection en détails :
1 - AGLAÉE de Rudi Rosenberg
Fiction - 20’
Synopsis : Dans la cour de l’école, Benoit perd un pari contre ses copains.
Son gage : proposer à Aglaée, une élève handicapée, de sortir avec lui.
Interprètes : Marc Chaulet, Géraldine Martineau
Récompenses : Prix au festival Off-Courts 2010, Mention spécial du jury au Festival de Clermont-Ferrand.
Mon avis en deux mots : Je l'avais déjà vu pendant une soirée des petites histoires d'eux et pendant ce second visionnage, j'ai tout autant apprécié l'instant passé. Cette histoire est criante de vérité et d'authenticité. Le lutin de la meilleure actrice est amplement mérité par Géraldine Martineau et les seconds couteaux sont tout aussi bon. C'est émouvant, drôle et jouissif à la fois ! Le réalisateur adulescent Rudi Rusenberg dresse ici une portrait sans fard de la génération Z.
2 - BIRDS GET VERTIGO TOO de Sarah Cunningham
Film documentaire - 19’02
Synopsis : Barnz et Shaena vivent ensemble dans un cirque ambulant, aux Pays de Galles.
Barnz fait contrepoids pour Shaena qui voltige dans les airs.
Chacun s’appuie sur l’autre, sur scène et dans la vie. Le spectacle est au point,
mais parfois, même les oiseaux ont le vertige...
Mon avis en deux mots : Je ne suis pas trop docu' en général et encore moins docu' court mais celui là doit être bon pour avoir reçu un lutin, je ne sais pas. En tout cas ce que je peux dire c'est qu'il est beau, esthétiquement irréprochable et que le sujet est décalé mais j'ai trouvé ça lent et trop long...
Les récompenses : Prix de la meilleure photographie au Festival de Silhouette 2010, Prix spécial du jury aux Rencontres Henri Langlois 2009, Prix du meilleur court-métrage en ex aequo au Festival du Dinard 2009, Prix du public au Festival du Cinéssonne 2009.
3 - UNE PUTE ET UN POUSSIN de Clément Michel
Fiction - 15’
Synopsis : Yelle joue Louise, une jeune femme perdue au beau milieu de nulle part.
A un arrêt de bus, elle rencontre un jeune homme costumé en gros poussin,
qui pédale péniblement sur sa bicyclette rouillée.
Une rencontre improbable, tendre et loufoque, entre deux oiseaux paumés
qui vont faire un vrai bout de chemin ensemble.
Interprètes : Clément Michel, Yelle
Les récompenses : Nommé aux César 2011, Grand Prix du Festival d’Alès 2010, Prix d’interprétation à Cabourg et à Barcelone pour Yelle 2010, Prix du public à Rouen et à la muette 2010...
Mon avis en quelques mots: Mon coup de cœur, je l'ai déjà vu plus de cinq fois et j'aime toujours autant... J'en ai fait la critique, vous pouvez la voir et visionner ce court sur VODMANIA.
4 - BABEL de Hendrick Dusollier
Film d’animation - 15’
Sypnosis : Depuis les montagnes célestes jusqu’au sommet des tours de Shanghai,
deux jeunes paysans quittent leur village pour rejoindre la mégapole.
Interprètes : Xiao Peng, Tian Chao
Les récompenses : Prix de la meilleure animation au Festival de Bilbao, Prix au Festival du court-métrage à Sydney 2011
Mon avis en quelques mots : Mélange de live et d'animation, ce court affiche une photo surprenante avec des FX tour à tour franchement réussis puis franchement raté. C'est par moment très beau mais après... ça couac du côte scénario et ça m'a laissé en total apathie.
5 - LE DÉBUT DE L’HIVER d’Eric Guirado
Fiction - 15’
Synopsis : Par un matin d’hiver, un jeune garçon marche dans la campagne, le long d’une route isolée.
Un camion s’arrête. le conducteur propose à l’enfant de l’emmener.
Peu à peu, l’homme devient entreprenant, jusqu’à commettre l’irréparable.
Interprètes : Jean-Louis Coulloc’h, Arnaud Prusak
Récompense : Prix Fujifilm - Festival de Grenoble 2009
Mon avis en quelques mots : Ca se résume selon moi en une bonne campagne de prévention contre la pédophilie... les images délibérément choquantes sert le propos. Ca me fait penser aux images sur les paquets de clopes... on le sait tous très bien qu'il ne faut pas accepter les bonbons d'un inconnu non ? Ou es l'intérêt ?!
6 - MÉMOIRES D’UNE JEUNE FILLE DÉRANGÉE de Keren Marciano
Fiction - 17’47
Synopsis : Lola, à 25 ans, est encore vierge. Une amie et son entourgae s’en mêlent...
Les mémoires d’une jeune fille dérangée, c’est l’histoire d’une course insensée à la poursuite d’un dépucelage politiquement correct
Interprètes : Gil Alma, Sara Giraudeau
Les récompenses : Prix du Public au Festival Off-Courts de Trouville 2010, Grand prix Pierre Cardin 2010
Mon avis en quelques mots : C'est un schweppes version toile, c'est frais, pétillant et revigorant... ça t'arrache trois sourires et un rire.... Sara Giraudeau interprète avec beaucoup de pep's cette jeune fille dérangée qui ne demande qu'à être dépucelée ! Bref, c'est sympathique mais ça ne va pas plus loin, What did you expect ?!
7 - TRE ORE d’Annarita Zambrano
Fiction - 12’
Synopsis : Un père condamné pour meurtre, une fillette qui n’a pas froid aux yeux.
Le Tibre sépare la ville et unit leurs vies... le temps d’un après-midi.
Interprètes : Rolando Ravello, Sofia Ravello
Les récompenses : Prix européen du film court 2010, Mention spéciale du jury au Festival de Contis 2010.
Mon avis en quelques mots : Un drame qui ne m'a pas laissé un souvenir impérissable.
8 - LOGORAMA de H5 (François Alaux, Hervé de Crécy, Ludovic Houplain)
Film d’animation - 16’05
Synopsis : Une course-poursuite effrénée, des animaux sauvages lâchés dans la ville, une prise d’otage qui tourne au drame, et bien plus encore dans Logorama !
Les récompenses : Prix du meilleur court-Métrage aux César 2011, Oscar du meilleur film d’animation 2010, prix Audi au Festival de Clermont-Ferrand 2010...
Mon avis en quelques mots : Déjà culte !
Pour résumer, il y a des courts que j'ai aimé et d'autres que j'ai moins aimé pour ne pas dire détesté...
Mais je ne vais pas cracher dans la soupe...
Les lutins c'est le seul événement qui fait la promo du courts-métrage au niveau national et en plus c'est qu'une fois par an... donc je vous encourage franchement à vous rendre dans vos cinémas GAUMONT PATHE préféré le 16 juin pour la XIVe nuit des lutins... le rendez-vous est donné... après on en discute ^^.